Ouverture des archives de Vichy : ces zones d’ombre qui méritent encore d’être éclairées
C’était le cadeau de Noel offert aux Français et aux historien. Le 24 décembre, le gouvernement a décidé de faciliter l’accès aux archives de Vichy. Plus de 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, tout un pan de la mémoire judiciaire et policière de l’Occupation mais aussi de l’épuration qui suivit la Libération va pouvoir être approfondi.
Atlantico : En quoi cette libre consultation est-elle une avancée pour la connaissance historique étant donné que certains historiens avait déj� une dérogation pour les consulter ?�
Marc Ferro : Il faut bien comprendre quelle était la situation des chercheurs avant. Pour avoir accès aux archives de Vichy et aux archives nationales ou les autres périodes historiques, il fallait montrer patte blanche auprès de l’administration. Lorsque c’était le directeur de recherche qui donnait l’autorisation, les barrières administratives se levaient, ce qui fut mon cas lorsque Braudel m’a permis d’accéder aux archives du quai d’Orsay. Mais c’était plus compliqué lorsque des étudiants faisaient la demande. Ifallait les légitimer. Les administrateurs craignaient, � juste titre, que des amateurs, des journalistes ne viennent consulter les archives uniquement pour débusquer ce qui pourrait faire scandale. Ce qui avait pour effet de dévaloriser les trouvailles historiques présentées comme novatrices alors qu’elles n’étaient qu’un détail de l’histoire. Mais cette barrière administrative restait très mal perçue par les historiens parce qu’elle était toujours anonyme, non nominative. Alors ce libre accès aux archives est bien entendu un progrès. Les historiens vont avoir accès aux archives de la police judiciaire. Et certains procès qui leurs avaient échappés vont pourvoir être traités avec pour risque de réanimer le ressentiment franco-français ce qui attirera très certainement certains historiens en mal de notoriété.�
Va-t-elle inciter d’autres (...)
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Texas Charm attire l’attention
Seule des épreuves préparatoires � l’Amérique � se disputer sur une courte distance, le Prix de Bourgogne pourrait sourire TEXAS CHARM.
A moins d’un mois de la grande échéance, il est largement temps pour les champions qui ambitionnent de jouer un premier rôle dans le Grand Prix d’Amérique (31 janvier) d’affûter sérieusement leurs armes. Et le Prix de Bourgogne est depuis quelques années le point de passage obligé, bien qu’il se dispute sur un parcours de vitesse. Contrairement au Prix de ( 17 janvier ) , les mei l leur s n’auront pas � rendre la distance. Lauréat de cette même épreuve en 2013, TEXAS CHARM pourrait bien récupérer son titre, d'autant qu'il sera déferré des postérieurs. Plaisant dans le Prix du Bourbonnais, où sa fin de course n'est pas passée inaperçue, le partenaire de Julien Dubois ne devrait pas manquer l'occasion de glaner des points.
UP AND QUICK, bien sûr. Dernier vainqueur du Prix d'Amérique, UP AND QUICK ne devrait pas être ridicule, même en étant ferré, car il monte en puissance dans l’optique de la défense de son titre. Deuxième de cette course l'année dernière et bien loti avec le numéro 2 derrière les ailes de la voiture, sa place est dans les cinq premiers.
TIMOKO ne lâche rien. La longévité des trotteurs est un atout indéniable par rapport aux galopeurs, qui souvent disparaissent des programmes dès l'âge de 3 ans, pour les meilleurs d'entre eux. TIMOKO est un grand trotteur qui du haut de ses 9 ans continue le combat. A l'aise sur les tracés réduits et déferré des quatre pieds cette fois, il n’étonnerait pas en jouant un des premiers rôles, si ce n'est le premier.
VILLAGE MYSTIC en embuscade. Même s'il n'est jamais évident de s'élancer en seconde ligne, qui plus est le long de la corde, ce n'est pas non plus rédhibitoire. Les aléas de parcours vont parfois dans le bon sens. Ainsi, VILLAGE MYSTIC et Damien Bonne devront gérer le numéro 10 afin de confirmer les bonnes (...)
Ce pic de mortalité du 1er janvier que personne ne sait expliquer
D'après David Phillips, professeur de sociologie américain, qui a examiné 57 millions de certificats de décès survenus entre 1979 et 2004, le jour de l'An est celui qui compte le plus de morts.
"Le mois d'avril est le plus cruel", d'après le poète � T.S. Eliot, prix Nobel de littérature en 1948. Mais, le titre du mois où l'on meurt le plus est, lui, attribué au mois de janvier. La saisonnalité de la mort, plus de morts en hiver, moins de morts en été, est un mystère de santé publique, établi de longue date.�
Il y a quelques années, David Phillips, professeur de sociologie, a examiné 57 millions de certificats de décès survenus entre 1979 et 2004 et a fait une découverte intéressante. Non seulement, davantage de personnes meurent pendant les mois d'hiver, mais le 1er janvier est réellement le jour où l'on meurt le plus. Philipps a répertorié les millions de morts de cause naturelle en fonction du jour de l'année où elles se sont produites. Ce qui donne ce tableau :
On obtient ainsi une sorte de "vague de décès" qui diminue pendant les derniers mois de l'été et augmente lentement jusqu'en décembre. Le pic est atteint exactement le 1er janvier, avant de refluer graduellement pendant les premiers mois de l'année. Le fait qu'il y ait des plus de morts en hievr et moins l'été est bien connu. On peut remarquer cela année après année depuis 1999 grâce .� Dernièrement on a pu remarquer qu'un mois de janvier classique voit de 40 000 � 60 000 décès de plus qu'un mois d'août ou septembre classique. Voici ce que cela donne :
La question est de savoir pourquoi : est-ce que cela est lié aux suicides, aux accidents de voitures ou � la consommation d'alcool plus élevée pendant les vacances ? Non. Philips explique qu'il est difficile de savoir quelles sont les origines exactes de ces morts naturelles. Pour lui, en aucun cas (...)
Une majorité de Français souhaitent un renouvellement de la classe politique
Trois Français sur quatre (74� %) ne souhaitent pas que (, PS) et (Les Républicains, LR) se présentent � l’élection présidentielle de 2017, rapporte un sondage Odoxa* publié dans Le Parisien/Aujourd’hui en France daté samedi 2� janvier.
Juppé plébiscitéAlain Juppé (LR) est la seule personnalité politique dont la candidature est majoritairement souhaitée (56� %) par les personnes interrogées. Il arrive en tête chez les sympathisants de droite, hors Front national, (71� %, devançant de 20 points Nicolas Sarkozy), mais aussi chez ceux de gauche (62� %).
Par ailleurs, 38� % des sondés aimeraient que le premier ministre, , soit dans la course� ; ils sont aussi 37� % � soutenir la présence de la présidente du FN, Marine Le Pen, et 33� % � souhaiter celle du président du , .
Les candidatures du responsable du Parti de gauche, , et de l’ancienne ministre Europe écologie-Les Verts, Cécile Duflot, sont quant � elles majoritairement rejetées� : 76� % des Français s’y opposent pour le premier, 85� % pour la seconde.
Macron, symbole du renouvellementDe maère générale, les sondés souhaitent qu’il y ait un renouvellement du personnel politique (56� %), actuellement insuffisant � leurs yeux (88� %).
Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, est celui qui incarne le mieux ce phénomène, selon 55� % des personnes interrogées. Il est le seul � obtenir une approbation majoritaire, aussi bien � gauche qu’� droite hors FN. Il devance la députée frontiste Marion Maréchal-Le Pen (43� %), le député Les Républicains Bruno Le Maire (36� %), ainsi que (LR, 33� %).
Parmi les mesures � même de favoriser le renouvellement en politique, les Français plébiscitent le non-cumul des mandats (86� %), l’obligation pour tout élu concerné de démissionner de la fonction publique (84� %), l’interdiction d’exercer plus de quinze ans un mandat électif, quel qu’il soit (81� %), la limite d’un âge maximal pour (...)
La saison de ski va-t-elle enfin commencer ?
Ils attendent tous la neige avec impatience. Dans les stations de ski,
� cause des températures trop douces du mois de décembre. Les températures vont-elles s'améliorer ? "Il n'y a pas encore de flocons ce soir mais des prévisions météo qui s'améliorent ou plutôt se dégradent et c'est une bonne nouvelle pour les professionnels de la montagne puisqu'il n'a pas neigé depuis fin novembre", explique Étienne Prigent en direct de la Clusaz (Haute-Savoie).Chutes de neige attendues"Dès cette fin de nuit, on attend les premiers centimètres de neige, d'abord � 2 000 mètres d'altitude avec une limite qui va s'abaisser tout au long de la journée. En cumulé lundi matin, on espère avoir atteint 40 � 50 centimètres � 2 000 mètres d'altitude et 10 centimètres � 1 000 mètres", souligne aussi le journaliste.
Le général Charles Morel, résistant du Vercors, est décédé
DISPARITION - Il avait 99 ans...
Le général Charles Morel, résistant du Vercors, est décédé mercredi � l'âge de 99 ans � l'hôpital de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).
Ses obsèques se dérouleront mercredi � 14h30 en l'église Notre-Dame de l'Assomption � Evian-les-Bains, avec les honneurs militaires, a indiqué un de ses fils, le général Jacques Morel, confirmant des informations du Républicain Lorrain et du site spécialisé L'Essor de la gendarmerie nationale.
Libération de Lyon
Né en 1916, pendant la Grande Guerre, Charles Morel était entré dans la gendarmerie en 1939, indique Le Républicain Lorrain, où travaille un autre de ses fils, Christian Morel. En 1944, il prend le maquis dans le Vercors avec une quarantaine de gendarmes, dont cinq seront exécutés par les Allemands.
Il devient le numéro deux du bataillon des Chambarans, qui participe � la libération de Lyon.� Après la Libération, il occupe plusieurs postes de commandement, notamment � Grenoble, � Bourges, puis en . Il était titulaire de la médaille d'nneur de la Résistance, de la Croix de Guerre et s'était vu décerner les insignes de Grand officier de la Légion d'honneur par le président en 2001.
Bonne année 2016 ! Les prévisions d'IBM se sont-elles réalisées ?
En 2011, le géant de l'informatique annonçait cinq révolutions pour 2016. Le "Huffington Post" revient cinq ans après sur ces prévisions.
Il y a deux mois, � l'occasion de l'anniversaire du film� Retour vers le futur, de nombreuses personnes se sont livrées au jeu de la comparaison entre ce qu'annonçait le film pour 2015 (tourné en 1989) et ce qu'il en était vraiment. Plus proche de nous en 2011, IBM s'est risqué � quelques prévisions sur les innovations technologiques � venir en 2016.� Le Huffington Post a repris les annonces du géant informatique, présentées comme des révolutions, pour les juger � l'aune de la réalité.
IBM envisageait dans un premier temps que chacun puisse produire de l'énergie.� En 2016, "tout ce qui bouge a la capacité de créer de l'énergie, annonçait la vidéo. Vos chaussures, votre vélo et même l'eau qui coule dans les tuyaux de votre maison". Force est de constater que ni nos chaussures, ni nos vélos ne possèdent encore de petites batteries pour capter l'énergie cré�9e.� Résultat : défaite d'IBM 2011.
En 2011, l'entreprise américaine envisageait la fin des mots de passe (type code chiffré) pour les téléphones ou les cartes bancaires. Un bon moyen d'éviter de se mélanger les pinceaux et les codes. La société pariait sur la voix ou la rétine. Bonne pioche pour la fin des mots de passe qui tendent � disparaître, mais au profit de l'empreinte digitale.� À l'instar des nouveaux , de nombreux smartphones sont équipés de la technologie digitale pour les débloquer.� Résultat : match nul.
La fin des spams (presque) réalisée
IBM imaginait ensuite les prémices de la lecture par la pensée. "Les chercheurs d'IBM font partie de ceux qui étudient la façon de relier votre cerveau � vos appareils électroniques, que ce soit votre ordinateur ou votre (...)